Nocturnal Commons: Rethinking Cities After Dark

Nighttime in cities has often evolved as a seemingly logical expansion of the day. Contemporary lifestyles of convenience and just-in-time delivery labour has further consolidated the time-space of night, especially in urban environments, as being humancentric. Yet, beyond the movements and routines of people, the natural world does not stop. How might we reimagine the city at night as part of the nocturnal commons to support coexistences of human and nonhuman flourishing? To do this, we need to examine the ideas we have had about light and dark to question prevailing assumptions. For too long, darkness has been left out of the picture of urban life due to our attempts to eliminate it. Understanding the negative impacts of excessive light, therefore, is key to forging alternative pathways for designing the nocturnal city. Darkening cities may be one such alternative, providing a viable way to produce atmospheres across the built environment that are inclusive, convivial and sustainable. In addition, it may enable urban places after dark to become more resilient, restorative and beneficial for humans and nonhumans. What narratives, decisions, and strategies might empower new approaches towards the goal of producing a nocturnal commons?


Nocturnal Commons : Repenser les villes après la tombée de la nuit

La nuit dans les villes a souvent évolué comme une extension apparemment logique du jour. Les modes de vie contemporains de commodité et de livraison juste à temps ont encore consolidé l'espace-temps de la nuit, en particulier dans les environnements urbains, comme étant centré sur l'homme. Pourtant, au-delà des mouvements et des routines des personnes, le monde naturel ne s'arrête pas. Comment pourrions-nous réimaginer la ville la nuit comme faisant partie des biens communs nocturnes afin de favoriser la coexistence de l'épanouissement humain et non humain ? Pour ce faire, nous devons examiner les idées que nous avons eues sur la lumière et l'obscurité afin de remettre en question les hypothèses dominantes. Pendant trop longtemps, l'obscurité n'a pas été prise en compte dans la vie urbaine parce que nous avons tenté de l'éliminer. Il est donc essentiel de comprendre les effets négatifs de l'excès de lumière pour trouver d'autres moyens de concevoir la ville nocturne. L'obscurcissement des villes peut être l'une de ces alternatives, en offrant un moyen viable de créer des atmosphères dans l'environnement bâti qui soient inclusives, conviviales et durables. En outre, cela pourrait permettre aux lieux urbains après la tombée de la nuit de devenir plus résilients, réparateurs et bénéfiques pour les humains et les non-humains. Quels sont les récits, les décisions et les stratégies qui pourraient permettre d'adopter de nouvelles approches en vue de produire un bien commun nocturne ?