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Littérature : Le Zhéros Sassine, pas n’importe qui !

Press/Media: Research

Description

On l’a toujours dit. « L’homme passe, les œuvres restent ». Williams Sassine, 17 ans après sa mort, sera immortalisé à Paris lors d’un colloque intitulé « Williams Sassine n’est pas n’importe qui » le 16 et le 17 mai prochains. Ce, grâce à son œuvre, riche et variée. Organisé par le CSLF (Centre des Sciences de la littérature française) observatoire des littératures françaises et francophones contemporaines, le colloque aura pour cadre l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense.  De nombreux thèmes repartis en cinq chapitres. Le théâtre sassinien sera largement revu au cours du colloque. Pénélope Dechaufour de l’université de Paris 3 va ouvrir les rideaux avec « Le portrait d’une époque », suivi d’Edwige Gbouablé de l’université Félix Houphouët Boigny, avec « La problématique des indépendances africaines ». Dominique Traoré de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, fera le point sur « Dramaturgie du déplacement et mutations postcoloniales ». Comme on sait l’écrit-vain Sassine a connu un exil incessant. Il a fait le Congo, le Gabon, le Niger et la Mauritanie d'où il a été expulsé, suite au conflit sénégalo-mauritanien. Avec « Les indépendan-tristes » de Williams Sassine, Bassidiki Kamagate de l’université de Bouaké se charge de relever la « Poétique dramatique de la tristesse des indépendances africaines ».

Au chapitre poétique du corps et de l’espace, Bernard Mouralis, de l’université de Cergy-Pontoise, focalisera son intervention sur : « De sable et de sang : Sassine et la question du corps ». Et Stefania Cubbedu-Proux, université Paris Ouest-Nanterre évoquera « L’espace urbain de Williams Sassine : une ville fantôme ? ».

Les personnages, le style, les caractéristiques spatiotemporelles dans les textes de Sassine, ne sont pas les seuls à intéresser les critiques littéraires. L’écrit-vain lui-même est un centre d’intérêt et Nicolas Martin Granel de l’ITEM-CTNRS, Paris, cherchera à montrer les traits communs entre Sassine et Diogène. Martin exposera sur « Sassine, un Diogène à Conakry ». Tandis que Ramon A. Fonkoué de Michigan Technological university va sans doute répondre à sa question : « Le héros sassinien : une lucidité toute sisyphienne ? ». Ce sera le chapitre Littérature et poétique.

Perspectives comparées, c’est le quatrième chapitre. Abdoulaye Imorou de l’university of KwaZulu-Natal fera le point sur « L’énigme du retour chez Williams Sassine, Dany Laferrière et Nimrod. Désillusions et perspectives ». Une sorte d’étude comparative entre Sassine le Guinéen, Laferrière le Canadien d’origine haïtienne et Nimrod personnage biblique du livre de la Genèse. Dans le même chapitre, il y aura « Williams Sassine et Sami Tchak. L’imposture du vide. » Un parallèle entre l’écrit-vain guinéen et le Togolais, tous connus pour la démesure dans leurs écrits. Le thème « performance autour de Mémoire d’une peau » sera traité par le comédien Charles-Henry Peler.

Le côté humain et religieux de Sassine ne sera pas occulté, c’est le chapitre cinq et le seul pour la journée du 17 mai. Alimou Camara de l’université Paris Est Créteil, seul Guinéen du panel traitera « Les dieux noirs de Williams Sassine ou le messianisme en question dans l’œuvre de l’écrivain guinéen ». Anicette Quenum de l’université d’Abomey abordera « L’hagiographie au second degré dans Saint Monsieur Baly ». Alexis Katambwa de l’université de Kisangani prendra en charge « La condition humaine dans l’œuvre romanesque de Sassine ». Le dernier exposé portera sur les enseignements qu’on peut tirer du roman Saint Monsieur Baly. Dans le thème, on s’interroge sur la nature du personnage éponyme : « Père, professeur ou Saint ? L’enseignement dans Saint Monsieur Baly ». Charlotte Baker de l’université de Lancaster tentera d’y apporter une réponse.

Elisabeth Degon, bibliothécaire, chercheur sur Williams Sassine a dit ceci sur sa page facebook : « Je dois signaler absolument qu'une grande partie de mon temps est consacrée à lire, chercher, écrire autour de Williams Sassine. Incroyable, je tape son nom et la photo apparait en direct... Bravo Facebook qui détecte nos projets et les met à jour... Voilà la raison d'une série de contacts sur Facebook. J'avance à petits pas, mais ne désarme pas. Il faut absolument continuer à lire Sassine, suivre son regard sans concession sur les hommes, et les femmes bien sûr, et en rigoler...si on peut encore ». C’est dire que si dans son pays Williams Sassine est un vrai écrit-vain, à travers le monde, eh, Kèla, il est admiré et considéré comme « pas n’importe qui ». A Fakoudou.

Period28/04/2014

On l’a toujours dit. « L’homme passe, les œuvres restent ». Williams Sassine, 17 ans après sa mort, sera immortalisé à Paris lors d’un colloque intitulé « Williams Sassine n’est pas n’importe qui » le 16 et le 17 mai prochains. Ce, grâce à son œuvre, riche et variée. Organisé par le CSLF (Centre des Sciences de la littérature française) observatoire des littératures françaises et francophones contemporaines, le colloque aura pour cadre l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense.  De nombreux thèmes repartis en cinq chapitres. Le théâtre sassinien sera largement revu au cours du colloque. Pénélope Dechaufour de l’université de Paris 3 va ouvrir les rideaux avec « Le portrait d’une époque », suivi d’Edwige Gbouablé de l’université Félix Houphouët Boigny, avec « La problématique des indépendances africaines ». Dominique Traoré de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, fera le point sur « Dramaturgie du déplacement et mutations postcoloniales ». Comme on sait l’écrit-vain Sassine a connu un exil incessant. Il a fait le Congo, le Gabon, le Niger et la Mauritanie d'où il a été expulsé, suite au conflit sénégalo-mauritanien. Avec « Les indépendan-tristes » de Williams Sassine, Bassidiki Kamagate de l’université de Bouaké se charge de relever la « Poétique dramatique de la tristesse des indépendances africaines ».

Au chapitre poétique du corps et de l’espace, Bernard Mouralis, de l’université de Cergy-Pontoise, focalisera son intervention sur : « De sable et de sang : Sassine et la question du corps ». Et Stefania Cubbedu-Proux, université Paris Ouest-Nanterre évoquera « L’espace urbain de Williams Sassine : une ville fantôme ? ».

Les personnages, le style, les caractéristiques spatiotemporelles dans les textes de Sassine, ne sont pas les seuls à intéresser les critiques littéraires. L’écrit-vain lui-même est un centre d’intérêt et Nicolas Martin Granel de l’ITEM-CTNRS, Paris, cherchera à montrer les traits communs entre Sassine et Diogène. Martin exposera sur « Sassine, un Diogène à Conakry ». Tandis que Ramon A. Fonkoué de Michigan Technological university va sans doute répondre à sa question : « Le héros sassinien : une lucidité toute sisyphienne ? ». Ce sera le chapitre Littérature et poétique.

Perspectives comparées, c’est le quatrième chapitre. Abdoulaye Imorou de l’university of KwaZulu-Natal fera le point sur « L’énigme du retour chez Williams Sassine, Dany Laferrière et Nimrod. Désillusions et perspectives ». Une sorte d’étude comparative entre Sassine le Guinéen, Laferrière le Canadien d’origine haïtienne et Nimrod personnage biblique du livre de la Genèse. Dans le même chapitre, il y aura « Williams Sassine et Sami Tchak. L’imposture du vide. » Un parallèle entre l’écrit-vain guinéen et le Togolais, tous connus pour la démesure dans leurs écrits. Le thème « performance autour de Mémoire d’une peau » sera traité par le comédien Charles-Henry Peler.

Le côté humain et religieux de Sassine ne sera pas occulté, c’est le chapitre cinq et le seul pour la journée du 17 mai. Alimou Camara de l’université Paris Est Créteil, seul Guinéen du panel traitera « Les dieux noirs de Williams Sassine ou le messianisme en question dans l’œuvre de l’écrivain guinéen ». Anicette Quenum de l’université d’Abomey abordera « L’hagiographie au second degré dans Saint Monsieur Baly ». Alexis Katambwa de l’université de Kisangani prendra en charge « La condition humaine dans l’œuvre romanesque de Sassine ». Le dernier exposé portera sur les enseignements qu’on peut tirer du roman Saint Monsieur Baly. Dans le thème, on s’interroge sur la nature du personnage éponyme : « Père, professeur ou Saint ? L’enseignement dans Saint Monsieur Baly ». Charlotte Baker de l’université de Lancaster tentera d’y apporter une réponse.

Elisabeth Degon, bibliothécaire, chercheur sur Williams Sassine a dit ceci sur sa page facebook : « Je dois signaler absolument qu'une grande partie de mon temps est consacrée à lire, chercher, écrire autour de Williams Sassine. Incroyable, je tape son nom et la photo apparait en direct... Bravo Facebook qui détecte nos projets et les met à jour... Voilà la raison d'une série de contacts sur Facebook. J'avance à petits pas, mais ne désarme pas. Il faut absolument continuer à lire Sassine, suivre son regard sans concession sur les hommes, et les femmes bien sûr, et en rigoler...si on peut encore ». C’est dire que si dans son pays Williams Sassine est un vrai écrit-vain, à travers le monde, eh, Kèla, il est admiré et considéré comme « pas n’importe qui ». A Fakoudou.

References

TitleLittérature : Le Zhéros Sassine, pas n’importe qui !
Degree of recognitionInternational
Media name/outletLe Lynx
Duration/Length/SizeGuinea Conakry
Date28/04/14
Producer/AuthorTh Hassane Diallo
PersonsCharlotte Baker